La maladie, une occasion d’aimer.
A un moment ou un autre, nous sommes tous amenés à méditer sur la réalité universelle de la maladie, une expérience partagée par chacun d’entre nous, indépendamment de nos origines, de nos croyances, de notre classe sociale ou de notre statut. La maladie transcende les frontières, nous rappelant notre vulnérabilité commune et soulignant l’importance cruciale de la foi, de la compassion et de la solidarité.
Au-delà des défis physiques qu’elle pose, la maladie est une épreuve complexe qui suscite un éventail d’émotions, de la peur à l’incertitude, mettant toutes en lumière la réalité d’un lendemain qui n’est jamais garanti.
Dans les moments de calme, que ce soit au crépuscule après la prise des médicaments ou au lever du soleil devant une journée qui sera peut-être difficile, l’anxiété peut submerger ceux-là même qui, quelques instants plus tôt, rassuraient leurs proches sur leur santé. Face à leur propre fragilité, certains remettent parfois en question même leurs convictions les plus profondes.
À la lumière de l’Évangile de Matthieu (25:35-36) : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. », nous avons l’opportunité d’aimer notre prochain comme nous-mêmes.
Cette opportunité d’amour se concrétise par des gestes, simples mais tellement importants, d’aide et de compassion. Rendre visite, offrir une présence chaleureuse, poser sur un bras une main chaleureuse et bienveillante sont autant de gestes ordinaires qui se transforment alors en un cœur à cœur humain profond et redonnent force et sérénité à nos sœurs et frères malades. L’amour c’est également prêter une oreille attentive aux petites phrases prononcées dans le désarroi et c’est bien sûr, encourager nos proches malades à puiser force et confiance, en écoutant notre Seigneur Jésus-Christ, au plus profond de leur être, à avoir une confiance indéfectible dans la puissance de la miséricorde divine
Et que dire des proches qui sont souvent confrontés eux aussi à un défi émotionnel considérable, qui ont, eux aussi, tant besoin de notre soutien. Ils se trouvent bien souvent désemparés, face à l’incertitude, parfois effrayés par les informations excessives glanées sur Internet ou troublés par une parole abrupte énoncée par un professionnel de santé débordé. Dans ces moments délicats, offrons-leur notre temps, partageons leurs émotions, et apportons-leur réconfort et soutien.
Ainsi, même fatigués à la fin de notre journée, prenons le temps d’aimer notre prochain dans la difficulté. En répondant à cet appel, nous manifesterons la véritable essence de notre foi et répandrons la lumière de l’amour là où elle est le plus nécessaire.
Que cette journée et toutes les autres, soient l’occasion pour chacun de nous de répondre à l’appel à l’amour.
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